Les livres audio sont un excellent moyen de profiter de la littérature de manière pratique et immersive. Tout le monde peut lire à haute voix, avoir recours à une intelligence artificielle qui, sans éprouver de fatigue, déchiffrera les textes en un temps record. Mais qu'en est-il de l'âme du texte, son sens, son interprétation ? Je vous les "livre" tels que je les lis, les imagine et les vois...
Toutes les routes spatiales mènent à Arrakis. Mais la Maison Atréides n’est plus. Dévastée par les légions de Sardaukars au service des sinistres Harkonnen, Arrakeen succombe aux flammes. Le Duc Leto a disparu, Jessica et Paul Atréides ont été enlevés. Le peuple d’Arrakeen fuit pour échapper au massacre. Une poignée de soldats atréides, à bout de force, résiste et se réfugie dans l’une des grottes creusées dans les montagnes de sable. Sans armes, étouffés par la soif, ils comptent leurs dernières heures. À leur tête, un “jongleur”, officier appartenant à la caste des conteurs doués de télépathie, tente par tous les moyens de leur murmurer le chant apaisant “des mers de Caladan”. La bataille achevée, les guerriers Fremen découvriront un spectacle extraordinaire.
Samuel Cooper sillonne la campagne des Appalaches nord-américaine à la recherche de contes et légendes régionaux imprégnés de mystère et d’événements inexpliqués. Un vieil homme, Hop Thacker, l’accueille dans sa ferme et lui confie le récit d’une rencontre survenue des décennies plus tôt : celle d’un "suceur d’âmes". À l’époque, Thacker n’était qu’un jeune homme, et il affirme avoir abattu la créature. Intrigué, Cooper établit un parallèle entre ce monstre et plusieurs divinités de la mythologie égyptienne, qu’il imagine aux origines extraterrestres. Sarah, la jeune épouse du fils Thacker, l’avertit du danger : Cooper doit partir… avant qu’il ne soit trop tard. Peu d’histoires de Gene Wolfe s’inscrivent pleinement dans le registre de l’horreur pure. Pourtant, "La Cité des morts" tisse des liens narratifs évidents avec l’œuvre de H. P. Lovecraft, offrant un hommage original au créateur du "Mythe de Cthulhu". Mais là où les personnages lovecraftiens se soumettent à la toute-puissance de forces indicibles, le héros de Wolfe conserve un sang-froid remarquable, résistant aussi bien aux séductions de la chair qu’à l’appel du néant le plus abyssal.
Greylock, vieux sage de la tribu des "Hommes du Cou", nous raconte l’histoire de son peuple : une colonie de microbes qui se nourrit de son hôte, selon de nombreux indices, une femme. Greylock explique comment son peuple a prospéré, puis s’est dispersé quand un étrange froid est arrivé. Il raconte les aventures de "Plonge-Profond" (Deepdelver), leur héros, bravant les anticorps pour retrouver sa bien-aimée, enlevée par des germes pathogènes cachés dans les profondeurs du corps hôte. Et comment, au final, il les a convaincus de se nourrir de la malade, provoquant chez elle une péritonite. Difficile de qualifier le talent de Gene Wolfe. "Remarquable" revient souvent dans les propos des fans de l'écrivain disparu en 2019.
Comment ne pas froncer les sourcils en lisant pour la première fois "La Substitution" de Gene Wolfe ? L’auteur américain, proche de Damon Knight, propose une nouvelle élaborée (je n’ai pas dit compliquée), au contenu dense, qui nécessite plusieurs lectures. Chaque mot, chaque phrase est un indice. Rien de rédhibitoire, car Gene Wolfe écrit bien… très bien, même.
"On va marcher sur la Lune": tout est dans le titre. Ce qui signifie nous n’y sommes pas encore allés, du moins au moment de la publication de cette nouvelle de Pierre Bordage. Mystifications, complots, services secrets et manipulations de l’Histoire, rien ne manque à l’appel dans ce qui s’annonce comme l’un des plus grands scandales du XXe siècle. Pierre Bordage pousse loin, très loin : si rien n’est vrai, alors rien n’est totalement faux non plus.
"La réalité, c’est ce qui continue d’exister lorsqu’on cesse d’y croire", aurait énoncé Philip K Dick *. Une question d'autant plus difficile qu'elle se règle souvent dans l'émotion, les invectives et le repli sur soi. Alors, que se passe-t-il lorsqu'une théorie complotiste ou simplement farfelue se révèle exacte ? Ken Liu explore ce vertige à bord d'un navire du XVe siècle sombrant dans les abîmes après avoir dépassé les limites du monde... Épilogue. J'aime apporter une suite aux textes qui m'ont plu. Une fois n'est pas coutume, et modestement, son épilogue sera rédigé par mes soins.
Croire que la science-fiction nous permet d’ouvrir les portes du temps pour entrevoir ce que pourrait être notre futur dépend largement de notre capacité à distinguer la fiction de la réalité. Pourtant, certains auteurs (Isaac Asimov, Arthur C. Clarke, pour ne citer que ceux qui viennent immédiatement à l’esprit) possédaient ce don rare : celui de dessiner la carte de notre avenir avec des mots simples, sans emphase. Sous ses airs de ne pas trop y croire, Fredric Brown faisait partie de ces visionnaires, et "Galerie de glaces", présentée cette semaine, en est une preuve éclatante. Remonter le passé, ajuster l’avenir dans le bon sens, et permettre enfin à l’humanité de bénéficier d’une invention extraordinaire, tels sont les enjeux de cette histoire saisissante. Tout est une question de temps…
Je vous parle d’un temps où les détectives privés, les reporters du Herald Journal ou les chefs de bureau appelaient leur secrétaire "mon lapin". Un temps où deux amis pouvaient s’entretuer pour mille dollars après une partie de Poker. Mais au-delà de ces effets d’époque, la nouvelle que je vous propose cette semaine nous plonge au cœur d’une enquête teintée d’impossible. Tout est dans le titre, "des empreintes de pas au plafond" : Carter Monk, journaliste désabusé à peine remis d’une nuit de poker arrosée de whisky, devra résoudre seul une affaire de meurtre complexe, sans l’aide de la police. Sa méthode ? Ingénieuse. Son raisonnement ? D’une implacable logique. Du grand Fredric Brown !
Cette courte nouvelle de Fredric Brown commence et se termine par ce qui ressemble fort à l'énoncé d’une énigme : « Le dernier homme sur Terre était assis tout seul dans une pièce. Il y eut un coup à la porte… » Walter Phelan, professeur d’anthropologie (discipline qui étudie l’être humain en société), se réveille seul dans une cellule. Des bruits étranges résonnent à travers les parois de sa cage en plastique. Des envahisseurs extraterrestres ont rassemblé quelques espèces animales pour les étudier et les faire se reproduire. Le reste de la vie animale et végétale sur Terre a été détruit. Soudain, quelqu’un, ou quelque chose, frappe à la porte de sa cellule...
2820. Une flotte spatiale inconnue surgit dans notre système solaire, détruit Vénus et sa population, puis attaque la Terre. Terriens et Martiens (colons de Mars) s’unissent pour repousser l’assaut et anéantir les envahisseurs. Dix ans plus tard, l’Amiral Barlo, épris de vengeance, arme ses vaisseaux et s’envole à travers l’espace jusqu’à la planète d’origine des assaillants. Sa surprise sera totale, pour ne pas dire… fatale. "On ne peut pas modifier le passé."
Comme la littérature de science-fiction et fantastique regorge de talents, il est parfois difficile de choisir le style ou le genre qui nous convient le mieux. Pour ma part, j’ai mis beaucoup de temps à m’adapter aux univers de la fantasy — un temps que j’essaie de rattraper depuis. Heureusement, certaines figures rassurent les hésitants. L’une d’elles, Julia Verlanger, fait l’unanimité : style, thématiques, imagination, et un sens aigu du sous-texte qui chamboule les neurones. Je vous laisse découvrir "Les Bulles", une nouvelle qui aurait permis à Julia Verlanger de se faire connaître en 1956.
Comme je l’écrivais dans mon précédent post, j’aime beaucoup Tanith Lee. Dans le contexte de leur époque, rares sont les écrivains qui ont su entrouvrir la porte de l’avenir avec suffisamment de perspicacité et de connaissance de leurs contemporains pour nous faire dire, nous, lecteurs du futur, " Elle/il avait déjà tout compris". Maintes œuvres abordent le thème de la mutation de l’Homme et de son adaptation génétique à un nouvel environnement, un thème abondamment développé par Frank Herbert dans "Dune", dont Tanith Lee dans sa nouvelle " Un jour dans la peau", emprunte volontairement les reliefs hostiles. Mais Tanith Lee y ajoute une dimension supplémentaire : l’humanité palpite encore dans les corps modifiés, une humanité que le génie scientifique ou industriel ne saurait atteindre. Une nouvelle étonnante de Tanith Lee, et un livre complet que je suis heureux de partager avec vous.
Je dois bien le confesser : il est toujours un peu délicat d’aborder les textes d’Ursula K. Le Guin. Non pas que je refuse de plonger dans ses récits, très intelligents et parfaitement bien écrits, mais à cause des thématiques qui, si elles emportent l’adhésion d’un grand nombre de ses lecteurs et lectrices, sont trop souvent récupérées pour servir un discours politique inventé, faussement progressiste et, disons-le, à tendance abrutissante. YouTube bloque l’utilisation de ce mot, mais vous l’aurez deviné. Pas de politique, ni de sociologie, ni de programme prônant l’extinction d’une partie de l’humanité pour permettre à une minorité vociférante de prendre le pouvoir. Non. Seulement l’histoire d’un peuple condamné sur une terre en déclin, conscient de sa fin prochaine, et qui fuit en direction d’îles toutes proches. Une histoire de renoncement (aux choses) et de résiliance aussi. On pensera aux premiers Rapa Nui, ces habitants en fuite de l’île de Pâques. Pourquoi pas.
Il faut se méfier de l'eau qui dort, surtout quand la chose qui y repose se réveille sous les coups des armes humaines les plus destructrices. La nouvelle "réveil " de Alfred E. Van Vogt n'est pas sans rappeler le propos de Godzilla. Cependant, l'auteur canadien y apporte un enjeu supplémentaire. Quelle est la mission de cette chose aux volontés innocentes, mais aux décisions cataclysmiques ? L'heure de l'Apocalypse a sonné. Telles les trompettes de Jericho, les sirènes des navires de guerre qui tentent de l'arrêter se perdent dans la nuit de l'océan Pacifique.
"J'ai le temps" ne cesse-t-on de dire, comme pour nous en convaincre. Jacques Sternberg remet les pendules à l'heure dans trois récits fantastiques extraits de son livre "Histoires à dormir sans vous" : dans le premier, un homme note les dates importantes de l'amour de sa vie dans un agenda . Il est heureux, prévoit tout, sauf l'impensable... Dans la seconde nouvelle, un homme (peut-être le même homme) est victime d'un grave accident de la route et perd la mémoire. La médecine fait des miracles, mais tous les souvenirs doivent -ils être réveillés ? La troisième nouvelle, résumée en quelques lignes, décrit une séparation. Avec le temps va tout s'en va... Jacques Sternberg, Maitre du récit court et percutant, démontre une fois de plus qu'en quelques lignes, l'essentiel doit être dit ...
Corruptio optimi pessima… Qui n’a jamais rêvé de connaître à l’avance ce que l’avenir nous réserve, et de pouvoir agir sur son propre destin ? Carrie, l’héroïne dotée de dons de clairvoyance dans cette nouvelle de Richard Matheson, rêve d'utiliser ses capacités pour faire le bien, aider les autres et empêcher que des innocents ne connaissent une fin tragique. Mais Greg, son compagnon cupide et violent y voit une occasion en or de "se faire quelques dollars" en pratiquant un chantage à la mort sans scrupules. Si Carrie peut entrevoir l’avenir des autres, elle ignore pourtant ce que le destin, entre les mains de Greg, lui a réservé. La corruption de ce qu’il y a de meilleur est la pire.
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"Un excellent travail de narration et de production. Notre derniere publication est passée entre les mains de Eric Hansen pour une lecture soignée, des effets sonores appropriés et mixés avec justesse. Sa disponibilité et ses efforts de communication à distance ont été vivement appréciés."
Bruno Muntz (Les Editions du K)
"J'ai contacté Eric afin qu'il m'aide à sonoriser un de mes romans. Il s'agit d'un récit autobiographique et personnel que je souhaite publier au format livre papier, et livre audio. Le résultat est remarquable, car il respecte totalement les sentiments, les émotions, et même les ambiances auxquelles j'ai songé en l'écrivant. Je me suis rendu compte, grâce à lui, que certains passages n'allaient pas et que je devais les améliorer. Je lui confierai en toute confiance la seconde mouture de mon roman. Je recommande vivement Eric pour sa passion et son sérieux."
Ismael B - Paris. France
"Initialement, j'avais sollicité Eric au sujet d'une bande-annonce et de son générique. Finalement, c'est l'ensemble du projet qu'Eric a géré, comprenant lecture, effets sonores immersifs et musique. Le projet consistait en la lecture et en la mise en scène audio d'une nouvelle de Ray Bradbury à destination de mon podcast sur Spotify. Un travail excellent, soigné et respectueux de la demande et le tout pour un prix net et abordable. Je recommande à 100%"
Enzo G - Podcasteur. Lyon. France
"J'ai découvert la chaîne d'Eric tout à fait par hasard et j'ai d'abord apprécié son travail de lecture et d'effets sonores pour illustrer les textes. Je lui ai confié un manuscrit qu'il a lu et mis en son. Le résultat est excellent. Je précise que mon roman est un roman policier pourvu de passages tendus et d'action. Il est vrai que ce travail important nécessite un certain investissement, mais j'en suis heureux et le recommande avec enthousiasme. "
Kamal R. Perpignan France
"Un service impeccable et rapide et d'une très grande qualité. Tout est discuté à l'avance et Eric Hansen produit une interprétation parfaitement adaptée à la sensibilité du texte. Mes nouvelles fantastiques ont acquis une dimension que je n'aurais jamais espérée."
Christophe Maltet - Auteur. Suisse
" Je suis une auditrice fidèle des livres audio de Eric Hansen sur Spotify et YouTube. Je l'ai sollicité pour narrer mes textes en vue de leur diffusion sur Amazon, j'ai été accueillie chaleureusement et j'ai obtenu une réponse très rapide. Je suis ravie du résultat autant du point de vue de la voix, que des effets sonores ajoutés à mes nouvelles. Je lui confie désormais l'ensemble de mes écrits en toute confiance. "
Salomé V. Amiens. France
" Une offre au top. J'ai réalisé une vidéo de présentation de mon livre sur Kickstarter . Eric en a assuré la voix et plusieurs effets. Un seul mot : merci ! "
Martin F. Montréal. Canada